Ses recherches ont été d’une importance fondamentale dans la compréhension des maladies cérébrales. La neurologue italienne, Rita Levi-Montalcini, prix Nobel de médecine et sénatrice à vie, est décédée dimanche à l'âge de 103 ans.
Première lauréate centenaire du prix de l’académie suédoise, la neurologue avait entamé ses recherches dans un laboratoire de fortune installé dans sa cuisine puis dans sa maison piémontaise pendant la guerre. En effet, alors qu’elle avait achevé ses études de médecine en 1936, la jeune femme dont la famille est juive séfarade, n’avait pu poursuivre sa spécialisation en neurologie et psychiatrie après la promulgation des lois raciales en Italie. Malgré ses conditions précaires de travail, ses découvertes réalisées sur des embryons de poulet lui valent une invitation à la Washington University de Saint Louis dans le Missouri en 1947. Elle y poursuivra sa carrière pendant 30 ans.
En 1986, elle reçoit le prix Nobel de médecine, qu’elle partage avec Stanley Cohen, pour ses recherches sur les « facteurs de croissance de cellules nerveuses ». Une découverte « d’une importance fondamentale » selon le jury, qui est à l’origine de progrès dans l’étude des maladies cérébrales, de complications neurologiques liées au diabète et de certains phénomènes cancéreux.
Mario Monti, le chef du gouvernement italien, a salué « une femme charismatique et tenace qui a bataillé toute sa vie pour défendre les valeurs auxquelles elle croyait ».
Crédit photo : Facebook/Rita Levi-Montalcini
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