Hillary Clinton est de nouveau hospitalisée depuis dimanche. La chef de la diplomatie américaine souffre en effet d'une thrombose consécutive à une commotion cérébrale survenue il y a deux semaines, qui l'avait éloignée de toute activité publique depuis le 7 décembre. Elle devait se rendre lundi au département d’État, mais selon son plus proche conseiller, Philippe Reines, « au cours d’examens pratiqués aujourd’hui (dimanche), les médecins de Mme Clinton ont découvert qu’un caillot de sang s'était formé à la suite de la commotion cérébrale subie il y a plusieurs semaines. (...) Elle est soignée avec des anticoagulants et est à l’hôpital presbytérien de New York pour que son traitement soit suivi au cours des prochaines 48 heures ».
Depuis son retour d'une tournée en Europe, la secrétaire d'État américaine subit une succession d'ennuis de santé. Son conseiller avait d'abord annoncé « un virus gastrique » le 9 décembre avant de révéler une semaine plus tard une « commotion cérébrale » après un « évanouissement » dû à une « forte déshydratation ». Elle n'a ainsi pas pu témoigner comme prévu le 20 décembre devant le Congrès à propos de l’attentat contre le consulat américain de Benghazi le 11 septembre. Selon les dernières informations communiquées par Philippe Reines, « ses médecins vont continuer à évaluer son état de santé, y compris d’autres problèmes liés à la commotion cérébrale. Ils détermineront s’il y a d’autres mesures à prendre ».
Crédit photo : Abaca
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