Une femme avec une bombe à l’intérieur d’un sac. C’est la piste vers laquelle les policiers s’orienteraient 48 heures après l’attentat qui a fait 35 morts et près de 200 blessés à l’aéroport de Moscou. En décembre déjà, une femme kamikaze était morte accidentellement lors de la confection d’une bombe tandis qu’en mars 2010, deux femmes avaient commis un double attentat dans le métro moscovite qui avait fait 40 morts.
Si l’attaque n’a pas été revendiquée, la police russe privilégie la piste caucasienne en raison du mode opératoire considéré comme « habituel » chez les rebelles du Caucase Nord, une région sous contrôle de l’ « Emirat du Caucase », un mouvement islamiste depuis la victoire des forces russes sur le mouvement séparatiste tchétchène. Le mouvement a revendiqué un certain nombre d’attentats en Russie ces dernières années.
Françoise Rudetzki fondatrice de SOS Attentats
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