Leur demande d’avortement avait été rejetée en première instance. Un couple de Brésiliens qui attendent un bébé anencéphale vient de voir leur requête autorisée par le tribunal de justice de Sao Paulo. Souffrant d’une absence de cerveau, cervelet et tronc cérébrale, le fœtus ne devait par survivre à l’accouchement selon le corps médical. Au Brésil, premier pays catholique du monde, comme dans la majorité des pays d’Amérique latine, l’avortement est encore considéré comme un crime. La loi ne l’autorise que sous deux conditions : si la grossesse est provoquée par un viol ou s’il existe un danger pour la santé de la mère. Selon le corps médical, dans le cas de ce fœtus sans encéphale, la mère courait un grave risque pour sa santé physique et mentale si l’avortement ne se faisait pas le plus rapidement possible. Le jugement en substance s’est basé sur ce point : un enfant sans cerveau n’est pas un être humain. Un signe positif pour les lobbys pro avortement pour obtenir un principe de l’égalisation dans les cas considérés comme « limites » avant d’aboutir à une légalisation générale.
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