Si elle a qualifié le régime de Bachar al-Assad d’« éminemment critiquable » et de « probablement abject sur beaucoup de choses », Marion Maréchal-Le Pen, députée FN du Vaucluse a cependant assuré sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV lundi 18 mars qu'il a au moins du mérite sur deux points : « préserver relativement le droit des femmes » et « faire cohabiter pacifiquement des minorités qui demain vont se faire massacrer ». Celle qui accorde rarement de longues interviews aux médias a stipulé qu'elle était absolument contre l’ingérence de la France qui projette d’armer les rebelles syriens pour faire tomber le régime de Bachar al-Assad.
Cette prise de position de Marion Maréchal Le Pen sur la guerre de Syrie qui dure depuis deux ans et a déjà fait plus de 70 000 morts, s’inscrit dans la droite lignée du parti frontiste, puisque précédemment Marine Le Pen, la présidente du FN et Florian Philippot, le vice-président se sont prononcés contre l’ingérence et contre l’armement des rebelles, qualifiés d’islamistes et de jihadistes. La jeune députée a souhaité que le peuple syrien se débrouille seul : « On n’a pas à être les gendarmes du monde. Sinon dans ce cas-là, allons en Corée du Nord... »
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