« Je trouve très dangereux ce phénomène qu'on appelle "féminisme", car les organisations féministes qui s'en réclament vantent une pseudo-liberté pour les femmes, qui devrait se manifester en premier lieu en dehors du mariage et en dehors de la famille ». C’est en ces termes que s’exprimait mardi le chef de l'Église russe orthodoxe Kirill dans un texte publié sur le site du patriarcat.
Connu notamment pour sa position intransigeante dans l’affaire des Pussy Riot, il a affirmé mardi lors d’une rencontre avec une organisation féminine orthodoxe, préférer voir les femmes rester au foyer : « L'idéologie au centre du féminisme, ce n'est ni la famille ni les enfants, mais une autre fonction de la femme qui, souvent, contredit les valeurs de la famille ». Avant d’insister : « L'homme s'occupe à l'extérieur, il doit travailler, gagner de l'argent, alors que la femme doit s'occuper de l'intérieur, là où sont ses enfants. »
Pire, en cassant ce modèle, la femme pourrait être à l'origine de l’écroulement de la patrie : « Si l'on anéantit ce rôle exceptionnellement important de la femme, la conséquence, c'est que tout s'écroule, la famille et, d'une manière plus large, la patrie. » « Ce n'est pas pour rien que nous disons mère patrie », a-t-il ainsi conclu.
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