C’est tout un symbole que vient d’inscrire à l’état civil égyptien un jeune papa trentenaire. La semaine dernière, Jamal Ibrahim a décidé de prénommer sa fille « Facebook » en l’honneur du réseau social mondial qui a permis de mobiliser les Egyptiens pour faire tomber le président Hosni Moubarak. Le réseau social a été un réel vecteur d’informations pendant les évènements qui ont duré 18 jours. Le pays compte aujourd’hui cinq millions d’inscrits. Depuis le début de la révolution le 25 janvier, 32.000 groupes et 14.000 pages ont été créées. Des banderoles remerciant Facebook sont même affichées dans les rues de la capitale égyptienne. Aujourd’hui, le gouvernement temporaire utilise le réseau social pour communiquer avec les citoyens et le ministère de l’Intérieur l’utilise pour redorer le blason de la police.
Famille, amis et voisins de la nouvelle venue au monde se réjouissent de ce baptême et la petite fille aurait déjà été comblée de cadeaux. Mais Facebook n’a pas été le seul réseau social utilisé pendant les manifestations. A quand un bébé Twitter ?
Géraldine Bachmann
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