C’était mardi dernier à 12h51 le 22 février à l’heure des repas pour certains et du repos pour d’autres, au moment de grande affluence dans le centre-ville de Christchurch (390 000 habitants), que la terre s ’est mise à trembler pour atteindre 6,3 de magnitude sur l’échelle de Richter en plein centre, faisant immédiatement de gros dégâts mais surtout des pertes humaines.
On découvre alors très vite 65 morts dans des magasins proches et dans la cathédrale. Après une semaine, on dénombre plus de 160 morts et 240 disparus. Le bilan s’alourdit jour après jour, sans compter les gens isolés qu’on a pas encore eu le temps de contacter pour vérifier s’ils manquent ou sont ailleurs, car bien sûr dans ces moments de panique extrême, on ne sait que faire et où se réfugier. Il y en aura pour très longtemps avant de dégager les nombreux édifices puisque le siège de la télévision locale a été réduit à l’état de ruine ainsi que des hôtels du centre-ville et des édifices publics, qui ont été tout aussi gravement touchés.
C’est le deuxième séisme en six mois dans la même région. Comme à chaque fois, les espoirs s’amenuisent au fil du temps pour retrouver des survivants comme l’a déclaré le responsable de la police M. Russell Gibson. Pourtant, les secours ne baissent pas les bras pour autant. Le Premier ministre John Key garde espoir malgré tout en pensant que bien des fois on a retrouvé des gens dans des gravas longtemps après. Bien sûr, des patrouilles de police sillonnent les lieux pour protéger les zones sinistrées des pillards en espérant entendre aussi un appel, avoir un signe de vie par d’éventuels survivants.
Je n’ai pas entendu qu’il y aurait des aides internationales, est-ce parce qu’il n’y a pas d’enjeu ? Certes, l'actualité internationale est dense en ce moment, mais pourquoi la Nouvelle-Zélande est-elle ainsi mise de côté par les médias ? Ces 160 morts-là valent-ils moins que d'autres ?