Non, Kate ne sera pas contrainte d’allaiter son bébé si elle ne le désire pas. Et non, elle n’aura pas à le confier à une nourrice comme le faisaient ses ancêtres. Les traditions de la famille royale ont à cet égard évolué pour laisser le choix aux princesses d’allaiter ou non leur royale progéniture.
Alors que les conjectures s’accumulent sur les moindres détails concernant le ou la future souverain(e), il semble que Kate et William se préparent à préserver au maximum leur intimité dans les semaines qui suivront l’accouchement. En bon papa moderne, William a pris le congé paternité auquel il a droit pour quinze jours (on se demande comment sa grand-mère et patronne aurait pu lui refuser…), et les jeunes parents pourraient passer ces deux semaines dans le Berkshire chez les parents de Kate pour se reposer.
D’après le Guardian, c’est l’animatrice de télévision Beverly Turner qui a osé soulever la question de l’allaitement du bébé royal, appelant la duchesse à se faire l’avocate de l’allaitement au sein. Pourtant les reines et princesses britanniques n’ont jamais souffert d’un diktat sur le fait de nourrir leur enfant ou pas. La reine Elizabeth II a été allaitée et a choisi d’allaiter ses enfants. Mais sa sœur, la princesse Margaret, trouvait cela dégoûtant et aurait choisi le lait en poudre. Historiquement, il s’avère en réalité que bon nombre de mères de la famille royale n’étaient pas convaincues que le sein soit la meilleure solution, la plupart y voyant un inconvénient, voire une pratique nocive…
Dans les siècles précédents, les bébés de la famille royale étaient automatiquement confiés à une nourrice : les princesses devaient assumer leur rôle symbolique de mère, mais surtout assurer la continuation de la dynastie, et donc enchaîner les grossesses et les naissances, en particulier lors des périodes de forte mortalité infantile. L’allaitement entraînant une période de contraception naturelle, les mères qui confiaient leur bébé pouvaient se remettre aussitôt à la tâche pour enfanter un second fils, ou tenter d'avoir le premier... On croyait également que la reprise des rapports sexuels avant le sevrage de l’enfant détériorait le lait maternel.
Kate, qui n’est plus soumise à la grossesse à vie pour donner des héritiers à la famille, pourra faire son choix en toute liberté. Suivre l’exemple de sa belle-mère, la princesse Diana, qui avait tenu à allaiter William et Harry, ou celui de l’aïeule de son mari, la reine Victoria, qui trouvait la simple idée d’allaiter répugnante et avilissante pour les jeunes femmes cultivées et raffinées. Lorsqu’elle découvrit que ses propres filles n’avaient pas suivi son choix pour nourrir leurs bébés elles-mêmes, elle ne trouva pas d'autre formule que « vaches laitières » pour les désigner. La classe anglaise.
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