Quatre cadavres de « vampires » ont été trouvés à Gliwice, dans le sud de la Pologne, lors de fouilles archéologiques. Les chercheurs se sont retrouvés nez à nez avec des squelettes enterrés selon une tradition bien spéciale : ils avaient été décapités, et leur tête avait ensuite été placée entre leurs jambes.
Selon la radio polonaise, les hommes suspectés ou accusés d’être des vampires étaient enterrés ainsi afin qu’ils ne puissent pas revenir d’entre les morts. Une astuce de toute évidence efficace puisque les corps, retrouvés en 2013, auraient été enterrés au XVIe siècle… Selon le Telegraph, les historiens associent cette pratique à la culture slave dans les siècles suivant l’adoption du christianisme par des tribus païennes.
Loin de l’imaginaire du vampire chic et froid créé par Bram Stoker, le vampire moyenâgeux était moins étudié : il s’agissait plus généralement de n’importe quel païen suivant de vieux rites.
Ces exécutions sommaires vous semblent aujourd’hui bien archaïques ? Détrompez-vous : la Pologne reste à la pointe de la lutte anti-vampires. L’AFP rappelle que la Pologne est l’épicentre des croyances vampiriques. En 2011, une conférence d’une semaine sur l’exorcisme se concentrait sur « la mode actuelle du vampirisme en Europe et dans le monde, la schizophrénie et autres maladies mentales, ainsi que sur la tromperie du Diable pendant l’exorcisme ».
La chanteuse Madonna y fit l’objet de débats. Après un simulacre de crucifixion exécuté pendant ses concerts, certains exorcistes la suspectent d’être possédée par le Diable. Autre sujet de controverse pendant le conférence : les tatouages et piercings, toujours plus nombreux, ainsi que l'horoscope et les spectacles de magie...
Victoria Houssay
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