Le loyer à prix fixe ? Une pratique démodée au Japon. La nouvelle lubie nipponne, c'est de faire payer en fonction du poids du locataire, rapporte LeParisien.fr.
Ainsi, dans une résidence d'Osaka, qu'importe la vue, l'exposition ou le nombre de pièces d'un appartement. Le critère déterminant pour déterminer le loyer du logement, c'est ce qui s'affiche sur la balance de celle qui l'habite. Ici les locataires sont exclusivement des femmes, et ces dernières doivent se peser tous les mois pour connaître le montant de leur séjour : chaque kilo pris ou perdu équivaut à un rehaussement ou un rabais de 1 000 yens (7,50 euros) sur la somme à verser. L'ajustement se fait en faveur des plus minces. Celles qui ont pris du poids devront en revanche mettre la main au porte-monnaie.
Le concept a de quoi en rebuter plus d'un, et pourtant, il fonctionne : « Nous avons remarqué que même des femmes qui ne sont pas en surpoids viennent ici, le but est alors de leur faire garder la forme », a indiqué à Associated Press Mari Kataoka, l'administratrice de l'entreprise à l'origine de cette pratique. Les locataires de la résidence ont à leur disposition une salle de gym et un accès libre aux chips et aux sodas. Libre à elles d'économiser sur le loyer en usant du vélo d'intérieur, ou de gonfler la facture en s'organisant des pauses grignotage régulières.
Encourager les habitantes d'Osaka à perdre du poids ne semble pourtant pas être l'idée du siècle. Selon un rapport du gouvernement, 29% des jeunes femmes japonaises seraient en sous-poids.
Elodie Cohen Solal
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