Bachar al-Assad est un président jeune qui n’a peur de rien, il vient de le prouver une nouvelle fois en ouvrant mercredi dernier un compte Instagram (syrian Presidency). Réseau social de partage de photos.
On croirait presque un compte à la mémoire de Mère Theresa ou de Lady Di tant les photos répètent sans cesse la même posture dirigée vers les autres, et le même sourire angélique et bienveillant. Bachar al-Assad se baisse pour prendre la main d’un enfant, dire un mot à un malade, poser sa main protectrice sur l’épaule d’un compatriote. Même scénario pour son épouse, Asma, qui occupe une bonne partie des clichés publiés sur cette nouvelle plateforme de communication de la présidence syrienne.
Rien sur ces clichés ne laisse transparaître le chaos qui règne en Syrie, où la guerre civile a déjà fait 100 000 victimes. Alors que les revendications des rebelles n’ont jamais été prises en compte, ce nouveau pied de nez du président s’apparente à une provocation vis-à-vis du peuple et de la communauté internationale.
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