La mort de la princesse Diana et de Dodi Al-Fayed le 31 août 1997 serait-elle le fruit d'un complot de la part de l'armée britannique ? Alors que depuis près de seize, la disparition de la princesse de Galles a été mise sur le compte d'un tragique accident de voiture, la police londonienne a fait savoir que de nouvelles informations dont il faut « évaluer la pertinence et la crédibilité » ont été mises à sa disposition.
Dans un communiqué daté de ce samedi et relayé par les chaînes BBC et Skynews, Scotland Yard assure que, si l'enquête, close en 2008, n'est pour le moment pas rouverte, l'analyse de « nouveaux éléments » « sera effectuée par des enquêteurs spécialisés de la police criminelle ».
D'après les médias britanniques, ces nouvelles données prouvent que la princesse de Galles et son amant d'alors ont été assassinés. Le Daily Telegraph assure notamment que ces informations, transmises par la police militaire royale, proviennent du procès d'un ex-soldat des forces spéciales SAS (Special Air Services), Danny Nightingale, reconnu coupable de possession illégale d'armes. Les beaux-parents de l'ancien tireur d'élite auraient affirmé durant le procès que ce sont les hommes du SAS qui ont assassiné Diana.
Si Scotland Yard ne s'est pas encore exprimée publiquement sur la véracité de ces informations, celles-ci font déjà les choux gras des médias britanniques car elles corroborent la thèse du complot royal, longtemps soutenue par Mohammed Al-Fayed, le père de l'amant de Diana. Selon l'homme d'affaires égyptien, ancien propriétaire du grand magasin Harrods, c'est la reine Elizabeth II et le prince Philip qui auraient commandité l'assassinat de Diana, afin que celle-ci, mère d'un futur roi d'Angleterre, n'épouse pas un musulman. Une version que la police de Londres avait un temps envisagée en 2003, après que l'ex-majordome de Diana, Paul Burrel, eût fait état d'une lettre que la princesse lui aurait adressée dix mois avant sa mort, et dans laquelle elle exprimait sa peur d'être assassinée. La piste avait ensuite été abandonnée, car Paul Burrel n'avait jamais remis la lettre aux enquêteurs.
Depuis, les jurés de la Haute Cour de Londres a conclu à un accident de voiture suite à la conduite « extrêmement négligente » du chauffeur de Diana, Henri Paul, qui cherchait à échapper aux paparazzi.
Une thèse qui ne convainc pas l'ensemble des sujets de Sa Majesté. Selon Le Monde, un Britannique sur quatre croit encore à la thèse d'un assassinat commandité par les Windsor.
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