Selon Jean-Mathieu Rambach (expert en génie civile à l'institut de radioprotection et de sûreté nationale (IRSN), "le risque de fuite semble jugulé, puisque l'explosion n'a endommagé que la partie supérieure de l'enceinte et non le cœur du réacteur (source le JDD)." Le taux de radioactivité dans l’air a bien evidemment augmenté suite à la déflagration. Dès vendredi, la population vivant dans un rayon de 10 kilomètres autour de la centrale avait été évacuée. Après l’explosion, on a étendu cette zone à 20 km (soit 215 000 personnes à déplacer). 160 personnes auraient été irradiées… Ce chiffre est moins important que ceux que l’on a pu connaitre lors de l’explosion de Three Mile Island aux États-Unis et de Tchernobyl.
Mais ce n’est qu’un premier bilan. Sur une échelle de 1 à 7 , l’incident se situe à 4. Dans la nuit de samedi à dimanche, la centrale de Fukushima a été de nouveau en alerte. Tepco, le propriétaire des installations rencontrait une panne sur un autre réacteur. Pour ne rien arranger, une autre centrale nucléaire inquiète les autorités japonaises : celle de Onagawa, qui a été placée en état d'urgence. Le spectre de Tchernobyl plane... Pour le moment, la catastrophe n'a pas eu lieu mais les autorités japonaises veulent rester vigilantes et toutes la communauté internationale propose son aide.