L’histoire a été révélée à Sky News. Liu Winxen, 33 ans, a été sortie de force de chez elle en plein milieu de la nuit, puis amenée à l’hôpital où elle a été contrainte d’avorter. C’est une injection qui a provoqué l’avortement, forçant Liu Xinwen à accoucher d’un fœtus de six mois mort-né. Elle était enceinte de son deuxième enfant, ce qui va à l’encontre de la politique de l’enfant unique toujours appliquée en Chine.
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Son mari, lui, n’a pas été « convié » à suivre sa femme lorsqu’elle a été emportée de force par les autorités de régulation des familles. Il a mis plusieurs heures avant de retrouver son épouse dans un hôpital de la ville de Weifang (province de Shandong). « Ma femme était allongée dans le lit. Je lui ai demandé "As-tu eu l’injection" ? Elle a dit oui. Je lui ai demandé si le bébé bougeait encore, elle m’a dit "Plus beaucoup" », témoigne M. Zhou à Sky News. Il explique ensuite être sorti de la chambre, refusant de pleurer devant sa femme.
C’est un jour après l’injection que Liu Xinwen a accouché du fœtus – un petit garçon – mort-né. Il a ensuite été déposé sans ménagement dans un seau. « Je n’ai pas pu le regarder », explique la mère. « J’aurais été encore plus triste en le regardant ». Elle a ensuite été forcée à signer un papier attestant de son accord pour l’opération, toujours sous la contrainte : en cas de refus, son mari aurait été arrêté, la laissant sans ressources.
Déjà parents d’un premier enfant, le couple ne s’attendait pas à en avoir un deuxième. C’est la contraception de Liu Winxen qui n’a pas fonctionné. Craignant un avortement forcé, le couple a préféré cacher la grossesse aux autorités, préférant payer une amende après la naissance de l’enfant. Le risque pour la famille va de l’amende à la saisie de biens.
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