Francis Collomp, ingénieur Français de 64 ans, est libre. Avant son enlèvement, l’homme travaillait pour le compte d’une entreprise spécialisée dans le secteur des énergies renouvelables, le Vergnet. L’homme était en affaires au Niger, pour une vente d’éoliennes.
Le 19 décembre 2012, il se trouvait dans les locaux de son entreprise, près de Rimi, état de Kasina, au Nord du Nigeria - tout près de la frontière avec le Niger. Ce jour là, une trentaine d’hommes lourdement armés prennent d’assaut l’entreprise, dans une attaque qui fera trois morts: deux gardes du corps et un civil.
Francis Collomp est pris en otage. L’attaque est revendiquée par la suite par le groupe islamiste Ansaru, lié à Boko Haram, un groupe terroriste nigérian. Ces derniers critiquent dans une vidéo le rôle joué par la France au Mali.
Fin décembre, ses proches avaient lancé un appel à ses ravisseurs au moyen d’une vidéo Youtube, pour demander sa libération. Ses proches insistaient notamment sur le fait que Francis Collomp est un homme «malade» et qu’il a besoin d’un «traitement régulier». L’homme souffre en effet de problèmes cardiaques.
Le président François Hollande a salué «avec joie la libération de notre compatriote Francis Collomp» par voie de communiqué. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius est en ce moment même en route pour le Nigéria pour y accueillir Francis Collomp.