Une augmentation drastique du nombre de contamination du sida en Grèce, à l’heure où le pays est en crise, ça ne passe pas inaperçu : +52% entre 2010 et 2011. En septembre dernier, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a avancé une hypothèse fumeuse et maladroite : ce pic serait dû à des inoculations volontaires, réalisées dans le seul but de toucher 700 euros d’aides sociales. Étudiant les « déterminants sociaux de la fracture sanitaire en Europe », l’OMS était claire : en Grèce, « la moitié environ des nouvelles infections par le VIH étant volontaire ».
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Devant le tollé provoqué auprès des autorités grecques, l’OMS s’est excusée, en invoquant par communiqué « la conséquence d’une erreur dans l’édition du rapport ». Pour prouver sa bonne foi, l’organisation a donné les sources qui avaient mené à cette erreur. Les causes de cette augmentation de cas de VIH ont de « multiples facettes », et les inoculations volontaires n’en serait qu’une, minoritaire. Parmi les autres causes, on compte une recrudescence de consommation de drogues par intraveineuse.
Pour tirer les choses au clair, l’OMS a également signalé son erreur via Twitter, en s’excusant encore de la « référence erronée ».
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Statement: Correction on erroneous reference on #HIV cases in #Greece in a @WHO_Europe report http://t.co/LsHIfGDliY. We apologize for this
— WHO (@WHO) 26 Novembre 2013
#Greece has reported a significant, 52% increase of new #HIV infection in 2011 compared to 2010
— WHO (@WHO) 26 Novembre 2013
Increase of new #HIV infection in #Greece in recent years largely driven by infections among people who inject drugs
— WHO (@WHO) 26 Novembre 2013
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