Liu Xiaobo, intellectuel de renom, défenseur des droits de l’homme en Chine et figure de proue du mouvement démocratique de la place Tiananmen, purge une peine de onze ans à la prison de Jinzhou pour « incitation à la subversion », peine infligée en 2009.
Six mois après son prix Nobel de la Paix, son sort ne s’est pas amélioré. Emprisonné, privé de visites malgré des demandes d’autorisation de la part de son avocat, Liu Xiaobo ne peut communiquer avec l’extérieur. Sa femme Lu Xia est, quant à elle, en résidence surveillée à Pékin et ne peut le voir.
Deux rumeurs invérifiables circulent toutefois, l’une faisant état d’un transfert du prisonnier vers une résidence surveillée, l’autre qu’il serait malade.
Alors que la répression se poursuit en Chine avec l’arrestation de l’artiste dissident Ai Weiwei accusé de « crimes économiques », rien ne filtre sur le sort du prix Nobel chinois. Lu Xia a fait part de sa détresse profonde, avant d’être privée de téléphone et d’Internet.
Marlène Andrezo
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