Un mois après le drame, la douleur reste grande pour les japonais, qui prient aujourd’hui pour leurs proches ou amis victimes du séisme et du tsunami qui a touché le pays le 11 mars. Selon le bilan actuel, la catastrophe aurait fait plus de 27 000 morts et disparus.
Une minute de silence a été observée à 7h46 heure française, à l’heure exacte où la terre a commencé à trembler sur les côtes Pacifiques du Tohoku (nord-est du Japon). Des sirènes ont retenti et toute la population locale s’est immobilisée en leur mémoire.
Par ailleurs, le Premier ministre japonais Naoto Kan a tenu à remercier la communauté internationale pour leur soutien face à ce cataclysme. Il a fait publier une lettre de remerciements dans plusieurs grands quotidiens de la planète pour témoigner de sa gratitude : « A un moment désespéré, des gens autour de la planète se sont joins à nos côtés, nous inspirant espoir et courage » a-t-il déclaré dans sa lettre intitulée « Merci pour les Kizuna » (liens d’amitié).
Mais une des crises majeures qui a marqué la catastrophe japonaise est celle du nucléaire, qui n’est à ce jour toujours pas résolue. Le PDG de Tepco, l’opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, se rendra aujourd’hui dans la région pour s’excuser des désagréments causés par la catastrophe nucléaire de la centrale. Le tsunami qui a frappé les côtes nord-est du pays a détruit le réseau d’alimentation électrique et donc interrompu les circuits de refroidissement à Fukushima Daiichi.
Pour la première fois depuis le 11 mars, le gouvernement japonais semble optimiste et estime que le « pire a été évité ». « Le risque que la situation à la centrale nucléaire se détériore et qu'elle débouche sur une nouvelle fuite radioactive majeure s'est considérablement réduit », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano.
Mais les spécialistes restent malgré tout sceptiques et préviennent qu’il faudra des semaines voire des mois pour que la situation soit totalement stabilisée. De plus, les secousses récurrentes et parfois puissantes que subit le Japon, mettent constamment en danger ces centrales, fragilisées depuis le 11 mars.
Source : Le Parisien
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