Depuis qu'il a obtenu la nationalité russe et élu domicile en Mordovie, une région reculée du pays, Gérard Depardieu n'est pas avare en compliments sur le président Vladimir Poutine. À l'occasion du Ramdam, le festival du film qui dérange de Tournai, en Belgique, le comédien a renouvelé son amitié au président russe qui fait, depuis l'entrée en vigueur de la loi interdisant la « propagande homosexuelle », l'objet de nombreuses critiques de la part de la communauté internationale. Interrogé par No Télé, Gérard Depardieu a déclaré : « Poutine n'est pas un tortionnaire, ce sont les journalistes qui en font un stalinien ».
Le comédien a aussi commenté la récente libération récente des deux Pussy Riot Nadejda Tolokonnikova, Maria Alekhina en déclarant qu'elles « ont eu de la chance d'être enfermées ».
Décidément adepte des déclarations chocs, Gérard Depardieu se serait aussi livré, d'après le quotidien Le Soir, à quelques remarques bien senties sur des personnalités du showbiz. Parmi lesquelles Laurent Ruquier, un animateur qui « le fait chier » et a « mauvaise haleine », ou encore Claude Lelouche et Emir Kusturica, des « réalisateurs tombés dans l'abîme ». Gérard Depardieu s'en est aussi pris à Vincent Maraval, le producteur du biopic sur l'affaire DSK réalisé par Abel Ferrara Welcome to New York, à qui il a reproché d'avoir « mal vendu » le film.
Enfin, lorsque les journalistes lui ont demandé quels étaient ses projets en Belgique, Gérard Depardieu a répondu qu'il « aurait aimé faire comme Dodo la Saumure, un projet cul ». Gérard, toujours aussi classe.