Quatre personnes atteintes du virus Ebola ont été recensées à Conakry, la capitale de Guinée. C’est la première fois depuis que l’épidémie a frappé ce pays, que le virus atteint une grosse ville. Ce qui peut présager de mauvaises nouvelles dans les jours qui viennent. Conakry, une ville de deux millions d’habitants, dispose en plus d’un aéroport avec des connections avec d’autres pays de la région. Au total l’OMS a enregistré 103 cas de fièvres hémorragiques en Guinée, dont 66 sont décédés, rapporte le quotidien espagnol El Pais. Au total, au moins 77 personnes – 66 en Guinée, 6 au Libéra et 5 en Sierra Leone – ont trouvé la mort, infestées par le virus Ebola.
Les autorités sanitaires essayent de contenir l’épidémie, en mettant de côté les malades avec l’aide l’Organisation mondiale de la Santé et de l’ONG Médecins sans frontières. Douze experts de l’OMS sont arrivés dans ce pays de l’Afrique de l’ouest pour chercher où étaient les personnes infectées avant d’arriver à la capitale et combien de temps d’incubation a nécessité le virus avant de provoquer les premiers symptômes (entre 2 et 21 jours). Température qui monte brutalement, gorge irritée, vomissements, diarrhées, éruptions cutanées, insuffisance rénales… Tels sont les premiers signes qui laissent présager qu’on a contracté le virus Ebola.
Les pays voisins de la Guinée ont décidé de prendre quelques mesures pour essayer que le virus Ebola ne se propage pas dans toute l’Afrique de l’ouest. Le Libéria et la Sierra Leone, qui ont donc été touchés, mais aussi la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et la Guinée Bissau, qui partagent des frontières avec la Guinée ont activé un protocole de détection précoce de la maladie pour réagir le plus rapidement possible. La Mauritanie a quant à elle décidé de fermer certaines de ses frontières avec le Sénégal. En 2000, en Ouganda, le virus Ebola avait fait 425 morts.