Hier, samedi 5 avril, l’agence de presse officielle chinoise Xinhua rapportait qu’un navire de reconnaissance chinois, à la recherche du vol MH370, avait repéré « un signal pulsé d’une fréquence de 37.5kHz dans les eaux du sud de l’océan Indien », laissant espérer qu’il s’agit bien de celui des boîtes noires de l’appareil, disparu au-dessus du golfe de Thaïlande le 8 mars dernier.
Ce dimanche, l’Australie a indiqué ce dimanche que deux bâtiments australien et britannique équipés de détecteurs de boîtes noires se dirigeaient actuellement vers la zone d’où ont été émis les signaux. Des appareils de l’armée de l’Air australienne ont également été redéployés, a annoncé Angus Houston, qui dirige le centre de coordination des agences (JACC) des pays qui participent aux recherches de l’appareil.
Au total, ce sont dix avions militaires, deux appareils civils et treize navires qui ont été déployés par l’Australie pour couvrir une zone de recherche de 216 000 km2, à plus de 2 000 km au large des côtes de la ville de Perth.
Toutefois, le temps presse. Car si le signal capté est bien celui des boîtes noires du vol MH370, ces dernières ont une durée de vie limitée à environ quatre semaines. Au-delà de ce délai, il sera ensuite impossible de repérer l’épave de l’avion.
De son côté, le fabricant des boîtes noires, Honeywell Aerospace, a confirmé que le signal repéré, à la fréquence de 37,5 kHz, était conforme à celui qui serait transmis par les enregistreurs de l'appareil disparu.
Interrogé à ce sujet, le Premier ministre australien Tony Abbott s’est invite néanmoins à la prudence. « Nous sommes optimistes, mais sans aucune certitude. Il s’agit des opérations de recherche les plus difficiles de l’histoire de l’humanité », a-t-il déclaré. « Nous cherchons un avion qui se trouve au fond d’un océan très profond et la zone de recherches est très, très vaste. Nous devons veillé à ne pas tirer trop vite de conclusions définitives », a-t-il poursuivi.