Les images de DSK menotté, encadré par des policiers en civil, sortant d'un commissariat de Harlem ont provoqué un tollé en France. Ces images inédites ont choqué le pays peu habitué à une telle mise en scène contraire à la protection de la présomption d’innocence.
Le CSA indique, dans un communiqué, sans jamais citer le nom de Dominique Strauss-Kahn que « le principe de la liberté d'expression et le droit à l'information ne doivent pas méconnaître le fait que de telles images sont susceptibles de porter atteinte au respect de la dignité de ces personnes ». Il fait référence à la loi du 15 juin 2000 (loi Guigou) renforçant la protection de la présomption d'innocence et les droits des victimes, qui punit d'une amende la diffusion, sur tout support, d'une image faisant apparaître menottée ou entravée une personne, quelle qu'elle soit, qui n'a pas fait l'objet d'une condamnation ».
Sur France info, l’un des avocats français de DSK parle d'éventuelles poursuites contre les médias qui ont diffusé des images de lui menotté. Le parti socialiste se dit choqué par cette mise en scène et l’attitude de la justice américaine. Nicolas Sarkozy a appelé ce matin sa majorité à la « dignité » et au « sang-froid », sans pour autant citer le nom de DSK.
Affaire DSK : Osez le féminisme dénonce le déballage sexiste
Et maintenant le procureur mène son enquête à charge
DSK : caution refusée, suivez l’affaire sur Twitter
DSK : du magnifique Sofitel à la terrible prison de Rikers Island
DSK : Sept chefs d’accusation pour une peine maximale de 74 ans