Une annonce provocante tombée le 17 mai, jour de la lutte contre l’homophobie et la transphobie. La mairie de Moscou tente une nouvelle fois d’interdire le défilé homosexuel, à cause d’une impossibilité d’assurer la sécurité des participants et du nombre de lettres de protestations adressées au gouvernement de la capitale. L’Eglise orthodoxe russe est très hostile à ce type de manifestations et ne cache pas sa politique homophobe à l’égard des citoyens LGBT.
« Les raisons invoquées pour interdire la Pride de Moscou cette année, sont exactement les mêmes que celles utilisées les années précédentes et pour lesquelles la Cour européenne des droits de l’Homme a jugé que la Russie violait la Convention européenne des droits de l’Homme », commente Nikolai Alekseev, président de GayRussia et vice-président du comité Idaho. La Russie avait déjà été condamnée pour les interdictions formulées à l’encontre des Gay Prides de 2006, 2007 et 2008, la Cour européenne estimant que « la simple existence d’un risque est insuffisante pour interdire un événement ». Les organisateurs assurent qu’ils ne vont pas en rester là. Ils vont demander l’autorisation au président russe Dmitri Medvedev, d’organiser la Gay Pride au Kremlin, un lieu qui dépend exclusivement de sa compétence.
(Source : GayRussia.Ru)
Charlotte Charbonnier
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