Après la fin de la censure sur Internet suite à la chute de Ben Ali, trois avocats ont porté plainte contre l'entrée dans le top 100 des sites les plus visités de Tunisie, de 7 pages à caractère pornographique. Le tribunal de grande instance de Tunis vient de leur donner raison en spécifiant à l'Agence Tunisienne d'Internet la censure des sites pornographiques sur la toile du pays, d’après le site tunisien Business News.
Ces sites sont contraires aux valeurs musulmanes et ne peuvent que représenter un danger pour la jeunesse, selon le tribunal. Si elle est confirmée, cette décision marquera la deuxième censure post-Ben Ali, après le filtrage de certains profils Facebook ordonné par le tribunal militaire de Tunis.
Ces toutes nouvelles censures ont poussé le blogueur Slim Amamou à quitter le gouvernement tunisien la semaine dernière. Il y était entré il y a quatre mois en tant que secrétaire d'État aux Sports et à la Jeunesse.
(Source: slate.fr)
Géraldine Bachmann
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