Les bureaux de l’Agence France Presse ont été victimes d’un assaut de manifestants pour la sécurité de la Jordanie.
Un journaliste présent sur les lieux est sorti in-extremis de son bureau par une porte latérale.
Encore sous le choc, Kamal Taha a déclaré : « Une dizaine d'hommes armés de bâtons ont forcé l'entrée du bureau (…) Ils ont cassé les meubles, et les téléphones et ont jeté par terre les dossiers ». C’est une voisine de l’immeuble qui a alerté la police, alors que les assaillants étaient déjà en fuite.
C’est la publication, lundi, d’une dépêche relatant une attaque du convoi royal de Jordanie, relayée par l’AFP mais aussi par d’autres médias, qui est à l’origine de cette violence.
Citant une source sécuritaire, l'AFP avait déclaré « qu’une partie du convoi du roi avait été attaqué avec des pierres et des bouteilles vides par un groupe de jeunes hommes après son entrée à Tafileh ».
Mais cette information avait été rapidement démentie par le palais, le gouvernement et les députés de cette ville.
La chaîne de télévision du Qatar Al-Jazira est également touchée par cet élan de violence des manifestants. La chaîne fait l’objet d’une protection policière depuis la mi-mars suite à des menaces.
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