Elles n'ont plus le droit à l’erreur. Ce soir, dès 18h, les Bleues joueront leur place pour la finale de la Coupe du monde de football, entamée il y a bientôt trois semaines, outre-Rhin. Après ses victoires sur le Nigéria, le Canada et l’Angleterre et sa défaite face à l’Allemagne, l’équipe de France sera opposée aux États-Unis, considérés comme favoris depuis l’élimination surprise de l’Allemagne en quart de finale. En effet, les Stars and Stripes ont déjà deux Coupes du monde et trois titres olympiques à leur actif.
S’il reste convaincu que les Tricolores sont capables d’un exploit, leur sélectionneur, Bruno Bini, est conscient que la tâche s’annonce difficile. « Les États-Unis sont tout simplement la nation numéro un à l’indice mondial FIFA, a-t-il rappelé dans les colonnes du Figaro. Le pays compte 2,5 millions de licenciées. Dans une telle situation, vous avez certainement moins de mal à trouver 21 bonnes joueuses, que quand vous comptez 60 000 licenciées. Mais, on a déjà vu David terrasser Goliath », a-t-il assuré.
Quoi qu’il en soit, un an après le fiasco du Mondial africain, les joueuses de Bruno Bini semblent en passe de réconcilier les Français avec le ballon rond mais aussi de mettre le football féminin sur le devant de la scène. Pour preuve, sur Direct 8, chaîne de la TNT, 1,04 million de téléspectateurs en moyenne avaient suivi le quart de finale contre l’Angleterre, avec un pic d’audience à 2,45 millions lors de la séance de tirs au but. Eurosport avait pour sa part rassemblé 361 000 personnes, record de la chaîne pour un match de football féminin.
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