À la suite de nombreuses critiques sur l’engagement des Français en Afghanistan, le Premier ministre François Fillon a affirmé hier que les six soldats français tués ces dernières 48 heures n'étaient « pas morts pour rien » et que les militaires français poursuivraient leur mission jusqu'en 2014 « dans des conditions de sécurité renforcées ». Il répondait ainsi aux critiques de la gauche, comme celles de Ségolène Royal, candidate à la primaire socialiste, qui dénonçait mercredi des « sacrifices inutiles ».
« Celui qui meurt pour la paix, au service de son pays, personne n'a le droit de dire qu'il est mort pour rien. Il a donné sa vie pour les autres, dans l’honneur », a rétorqué François Fillon depuis Abidjan, alors qu’il entamait jeudi une tournée en Afrique de l'Ouest.
Le traditionnel défilé du 14 juillet a eu un goût amer cette année. Au lieu d’être un « moment de fierté », il s’est déroulé devant des Français en deuil, a regretté le Premier ministre. Après la mort, le 13 juillet, de cinq militaires dans un attentat-suicide, un sixième est décédé le jour même de la fête nationale.
(Source : lemonde.fr)
Crédit photo : Yves Malenfer/Matignon
Charlotte Charbonnier
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