Le 19 août, en plein débat parlementaire sur les mesures d’austérité et le plan de rigueur envisagées par le gouvernement de Silvio Berlusconi, Mario Staderini, secrétaire du Parti radical (gauche), s'attaqua avec force et conviction aux exemptions fiscales dont jouit l’Église italienne : « Le salut de l’Italie passe par la contribution de l’Église »,déclara-t-il.
Le Parti Radical a déja enregistré 130.000 signatures de soutien sur Facebook.
En plus de l'exonération fiscale sur l'immobilier, l'Eglise bénéficie du "cinq pour mille", et du "huit pour mille" parts de l'impôt destinées à financer les clergés. Mario Staderini estime que ces décisions rapporteraient 5 milliards d'euros à l'état italien, alors que celui-ci se trouve actuellement dans la tourmente budgétaire.
L'hebdomadaire de gauche L'Espresso ne mâche pas ses mots, sous le titre "La sainte évasion", les journalistes affirment que la loi n'est pas la même pour tous. Le 25 août, L’Avvenire, le quotidien des évêques italiens se défendait en proclamant: « Nous ne méritons pas d’être considérés comme des évadés fiscaux. L’Eglise n’a rien à cacher."
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