"La vie est un bien quand on peut être utile et pas quand on ne fait qu'exister" déclare l'élu socialiste, Luben Kornezov, initiateur du projet de loi. Le projet stipulait que la demande devait être énoncée devant un notaire par le malade ou par une personne proche si sa capacité était trop altérée.
Après débat, la décision finale nécessitait l'unanimité des membres d'une commission constituée de trois médecins et de deux juristes. La forte mobilisation des opposants au "droit de mourir décemment" a mis en avant le risque d'abus possibles si la loi venait à passer.
Un projet de loi équivalent avait déjà été refusé en 1990. Les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg sont les seuls pays à avoir légalisé l'euthanasie contrôlée. Grèce, Roumanie, Bosnie, Croatie et Serbie condamnent sévèrement toutes les formes d'assistance au suicide. L'irlande détient le record de la législation la plus punitive : l'euthanasie y est passible d'une peine de 14 ans de prison.
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