Le satellite, dont la mission était d'étudier et analyser la couche d'ozone depuis l’espace, a été placé en orbite il y a près de quatorze ans. Aujourd’hui, il est temps pour UARS de rentrer à la maison. Son grand retour est prévu pour vendredi. Le problème : ce satellite mesure 11 mètres de long et pèse environ six tonnes. Heureusement pour nous, il va être en grande partie désintégré lorsqu’il pénétrera dans notre atmosphère. Pas la peine de regarder en l’air, il y a peu de chances que le ciel nous tombe sur la tête. Mais qui dit « peu » ne dit pas zéro.
Les débris restants devraient représenter près de 500 kilos, qui eux nous tomberont bel et bien sur la tête. Le lieu de l’impact est pratiquement impossible à prévoir. Il s’agirait d’une ligne faisant le tour complet de la Terre. Impossible donc d’envisager une évacuation. En revanche, les scientifiques de la NASA pourront probablement déterminer l’heure à laquelle le satellite pénétrera dans l’atmosphère, et cela dix heures avant.
La probabilité qu’UARS fasse une victime humaine est de 1 pour 3 200. Pas la peine non plus de chercher à récupérer un morceau du satellite, il appartient exclusivement à la NASA et ne peut être revendu.
Nicolas Pouilley
(Source : lepoint.fr)
Crédit photo : NASA
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