« En détenant de manière purement arbitraire cette intellectuelle et scientifique reconnue et unanimement appréciée, le régime de Bachar al-Assad confirme son mépris absolu des droits fondamentaux », a déclaré aujourd'hui le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, avant d’ajouter : « Quel délit ou quel crime a commis Mme Rafah Nached pour se retrouver ainsi privée de liberté ? ».
Vendredi dernier, un tribunal a rejeté la demande de libération sous caution de la Syrienne Rafah Nached. Selon sa famille, la psychanalyste est aujourd’hui « sous le coup d’une possible inculpation pour incitation au soulèvement, incitation au renversement du gouvernement et non-respect de l’ordre public » et risque jusqu’à 7 ans de prison.
Rescapée d’un cancer et souffrant de troubles cardiaques, Rafah Nached avait été arrêtée le 10 septembre à l’aéroport de Damas par des agents des services de renseignements de l’armée de l’air alors qu’elle comptait se rendre à Paris pour assister à l’accouchement de sa fille.
Alexandre Roux
(Source : lefigaro.fr)
Photo : Bernard Valero
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