Peine maximale pour le principal suspect, et son complice, dans l’attentat de Marrakech. C’est ce qu’a demandé le procureur du roi, Khalid Kardodi, affirmant que la loi antiterroriste stipulait la peine de mort. « Les faits sont avérés, l’accusation est établie, vérifiée et prouvée », a-t-il ajouté en mentionnant le fait qu’Adil Al-Atmani et Hakim al Dah, les deux accusés, « ont avoué avoir adhéré au courant salafiste, jihadiste ». Les deux hommes seraient en partie responsables de la mort de 17 personnes lors d’un attentat à la bombe, le 28 avril dernier, sur une place historique de Marrakech, une des plus touristiques du Maroc. Huit Français y ont trouvé la mort.
Lors des dernières séances, les suspects ont cependant nié en bloc leur participation à l'attentat. Le principal accusé avait, quelques jours après l’explosion, reconnu les faits devant un juge d'instruction, puis s’est rétracté quelques mois plus tard en proclamant son innocence. L’organisation Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a également nié son implication. Les plaidoiries de la défense se tiendront le 27 octobre. Le verdict pourrait également tomber ce même jour.
Nicolas Pouilley
Avec AFP
Photo : des familles des suspects dans l'attentat à la bombe de Marrakech d'avril devant le tribunal de Salé le 20 octobre 2011 / Crédit : AFP
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