C’était son premier plateau télévisé depuis l’élection de François Hollande à la présidence de la République. Valérie Trierweiler était jeudi soir l’invitée du Grand Journal sur Canal plus, prenant la parole en tant que marraine de la Journée mondiale de la trisomie 21 et effectuant ainsi ses premiers pas médiatiques depuis l’« affaire » du tweet pro-Falorni. Accompagnée sur le plateau d’Éléonore Laloux, atteinte de trisomie, la Première dame a défendu son nouvel engagement, précisant qu’elle menait plus largement un combat pour l’enfance et les « enfants les plus vulnérables », « en grande détresse ». L’occasion aussi pour elle de défendre une image plus apaisée, après plusieurs mois de démarrage marqués par de nombreux cafouillages. Retour sur sa prestation en trois points.
Alors que Michel Denisot interroge Éléonore Laloux sur sa réaction face aux regards que l’on peut porter sur elle, la jeune femme répond : « Je les ignore, directement ». Ce à quoi Valérie Trierweiler réagit en souriant : « Il faut que j’apprenne ça », provoquant les rires et applaudissements du public. Plus tard, la compagne de François Hollande est interrogée directement sur les critiques dont elle est régulièrement la cible. « Je fais comme Éléonore, j'apprends à les supporter. On apprend petit à petit », explique-t-elle. « Après, c'est vrai, il y a des rumeurs nouvelles tous les jours. Si on lit tout ce qu'il y a sur le net, tous les jours, le président et moi nous nous séparons. Il paraît que j'ai un fils en prison au Canada (...). C'est vrai qu'au début tout ça, ça touche et puis on apprend, pas tout à fait à en rigoler, mais à vivre avec ». Et de sourire : « On apprend surtout à ne plus regarder », confiant : « J’ai remplacé la lecture des journaux par le sport et je vais beaucoup mieux ! »
Difficile d’éviter les questions sur ses premiers mois à l’Élysée. À Michel Denisot qui évoque ses débuts « difficiles » et lui demande si elle a des regrets, la Première dame livre tout de même un petit mea culpa. « Je n'ai pas tellement envie d'y revenir. Mais… on apprend en marchant », confie-t-elle. « C’est sans doute ce que je n'ai pas compris au début que je n'étais plus une citoyenne normale, pour reprendre ce terme que tout le monde adore. Si je dis quelque chose, cela peut avoir une portée que je ne lui donne pas. Donc oui, il a fallu mesurer ça », souligne-t-elle. Avant de l’assurer : « Je suis plus prudente. »
Au sujet de la chanson Le pingouin de Carla Bruni, la Première dame ne veut pas y voir une allusion à son compagnon François Hollande. « Elle (Carla Bruni) dit elle-même que non donc pourquoi ne pas la croire ? Moi je la crois. Je l'ai rencontrée pour la première fois lors de la passation de pouvoir et j'ai eu devant moi une femme sincère qui avait fait ce qu'elle avait pu aussi pendant ces quatre années », souligne Mme Trierweiler. Et quand Jean-Michel Apathie évoque une passation de pouvoir entre M. Hollande et M. Sarkozy qui se serait mal passée, elle l’assure, elle ne croit pas « aux déclarations de monsieur ou madame entourage ».
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