Marine Le Pen a affirmé dimanche 14 avril lors d'une conférence de presse à Balma, près de Toulouse, que l'évasion spectaculaire et très organisée, à la maison d’arrêt de Sequedin (Nord), du braqueur Redoine Faïd était la « conséquence directe du gaucho-laxisme » de la ministre de la Justice Christiane Taubira.
À un journaliste qui lui demandait si elle souhaitait voir la garde des Sceaux démissionner, Marine Le Pen a répondu le réclamer depuis longtemps, soit précisément quelques minutes après que la ministre eut été nommée : « L'action de Mme Taubira est pitoyable, cette femme est dangereuse pour la République, elle est dangereuse pour la sécurité des Français, il est temps que le gouvernement s'en rende compte », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter : « Compte tenu de son parcours, il était évident que les conséquences de sa politique allaient être terrifiantes et c'est exactement ce qui est en train de se passer. »
« Un spécialiste avait dit que la politique de Mme Taubira agissait comme hormone de croissance de la délinquance et de l'insécurité et il avait parfaitement raison de le dire », a-t-elle ajouté en évoquant la fin des « fouilles aléatoires des cellules » ainsi que des « fouilles systématiques à la sortie des parloirs » dans les prisons.
Redoine Faïd est une figure du grand banditisme. Soupçonné du meurtre d’une policière municipale en mai 2010 à Villiers-sur-Marne, il s'est évadé samedi 13 avril au matin de la maison d'arrêt de Sequedin (Nord) à l'aide d'explosifs et après avoir pris 5 personnes en otage. Elles ont toutes été relâchées.
Elodie Cohen Solal
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