Confronté à l'occupation d'un terrain agricole de sa commune par 150 caravanes de gens du voyage, le député-maire de Cholet a dérapé. Interviewé à ce sujet par Le Courrier de l'Ouest, Gilles Bourdouleix, élu de l’UDI a ainsi déclaré : « Hitler n'en a peut-être pas tué assez ». Des propos rapportés par le site du quotidien, qui a publié un enregistrement du maire, et immédiatement dénoncés par l'Union des démocrates et indépendants (UDI). Jean-Louis Borloo, a ainsi condamné « de la manière la plus formelle » ce dérapage et a déclaré avoir saisi la direction de l'UDI sur « les suites inévitables à donner » à cette affaire. Le comité exécutif du parti doit ainsi se réunir mercredi soir pour acter l'éviction de M. Bourdouleix. « La seule sanction possible est l'exclusion qui devra être adoptée lors du Comité Exécutif de mercredi prochain », a ainsi commenté sur Twitter le député Jean-Christophe Lagarde.
Cependant, dès lundi matin, Gilles Bourdouleix a nié avoir tenu les propos rapportés par Le Courrier de l’Ouest, assurant que ses déclarations avaient été déformées. Il affirme avoir répliqué aux gens du voyage que s'il avait « été Hitler effectivement, ils seraient morts ». L’élu a par ailleurs déclaré avoir porté plainte contre le quotidien « pour diffamation, atteinte à l'honneur et atteinte à l'image ».
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