Nathalie Kosciusko-Morizet assure qu'Anne Hidalgo « a été condamnée en 2012 à 20 000 euros d'amende pour travail déguisé à l'Atelier d'urbanisme de la Ville de Paris » ? La socialiste déclare lui laisser le monopole d'une « campagne de caniveau ». NKM préfère s'abstenir lors du vote sur le mariage pour tous ? Sa rivale PS estime qu'elle « n'a pas assumé » et qu'elle « manque de courage ». Alors que la campagne a commencé depuis plusieurs mois pour les élections municipales à Paris, les deux candidates à la mairie ne s'épargnent pas. Les piques fusent. Peut-être un peu trop au goût de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui n'a pas hésité à … critiquer Mme Hidalgo qui « passe son temps » à la critiquer. « Quand je vois ses interviews, elle passe son temps à me critiquer, si je n'existais pas, elle n'aurait plus rien à dire », a-t-elle ainsi affirmé sur BFMTV/RMC. Et d'ajouter : « C'est rempli de petites attaques, de petites piques, de trucs parfois très agressifs ; moi, je ne rentre pas du tout là-dessus. »
Celle qui se présentait pourtant il y a deux jours comme une « tueuse » dans une interview confession à NBC News, assurant qu'elle n'hésitait pas à dire « de face ce que je pense des gens », semble donc jouer sur les deux tableaux. Être une tueuse, certes, mais avec parcimonie. Elle avance donc la carte du détachement et l'assure : « Faire campagne en s'obsédant sur son concurrent est une erreur. » « Je ne ferai pas une campagne obsédée par un bilan, il y a eu des choses bien, il y a eu des choses moins bien mais de toute façon, maintenant, c'est du passé », a-t-elle ainsi affirmé.