Quasiment un an après s’être déclarée candidate à la mairie de Paris, Anne Hidalgo organisait ce vendredi un séminaire de rentrée pour son équipe de campagne. À l’ordre du jour : rebondir sur les propositions soulevées par son association « Oser Paris », définir les orientations des six prochains mois et discuter les stratégies de campagne. Parmi les deux principes fondateurs mis en avant par la candidate : rendre la parité effective entre les mairies d’arrondissement et refuser le cumul des mandats. « Un an après les résultats sont là », estime la candidate. « Le non-cumul des mandats, que nous sommes en passe de réaliser » est « l’occasion de permettre à des femmes de pouvoir accéder à ces fonctions éminentes de maires d’arrondissement », assure-t-elle. Le 28 août dernier, Anne Hidalgo dévoilait ainsi les dix arrondissements qu’elle souhaitait voir réservés aux femmes : les IIe, Ve, VIIe, VIIIe, IXe, XIIe, XIVe, XVe, XVIIIe et XXe arrondissements. Parmi ces dix arrondissements, six sont déjà acquis par la gauche ce qui devrait donc permettre à une majorité d’élues de s’imposer lors des prochaines municipales.
À six mois de l’échéance municipale, le calendrier de la candidate socialiste a par ailleurs été précisé. « La mobilisation des équipes sur le terrain va se voir très rapidement, à partir du mois de septembre », a-t-elle affirmé, avant de rappeler que la prochaine grande étape de la campagne est l’échéance de la désignation des têtes de liste d’arrondissement, qui se déroulera le 10 octobre prochain. Par ailleurs, la candidate l’assure, les discussions vont bon train avec les partenaires du PS. La successeure de Bertrand Delanoë insiste : « ma porte est ouverte ». Et elle le souligne, alors que la discussion est déjà « très engagée avec le Parti communiste » : « Je ne vois aucune raison objective politique de ne pas partir ensemble dès le premier tour. »
Parmi les propositions concrètes avancées par l’équipe de campagne à l’issue du séminaire, l’actuelle adjointe au maire de Paris a évoqué la question de la densification de la ville, notamment dans les nouveaux quartiers, le thème de la gestion locative et de la qualité des relations aux locataires dans le parc social ou encore la création de 5 000 places en crèches. Autant de projets qui devront se réaliser « sans augmentation des impôts », mais grâce à de nouveaux partenariats et des ressources nouvelles, sur le modèle notamment de ce qui a pu être mis en place avec les projets Vélib’ et Autolib’.