Dans l’émission "C Politique" du dimanche 3 novembre, Brice Hortefeux, a une fois de plus démontré toute l’amitié et le dévouement qu’il porte à Nicolas Sarkozy ainsi que son espérance à le revoir sur le devant de la scène politique, mais ça, ce n’est pas un scoop. Tout comme le fait qu’il n’a pas manqué de tacler François Hollande et sa politique.
Pour lui, les griefs contre l’actuel Président de la République et son gouvernement ne manquent pas : les prélèvements sociaux, l’augmentation de la dépense publique, la politique économique et sociale, les reculs successifs sur la taxe de 15,5% sur les PEL, CEL, l’écotaxe… Sur ce sujet, il n’est pas tendre avec le gouvernement de François Hollande « c’est l’exemple même d’un sujet mal conduit, mal, mené, mal mis en place ». Il a ensuite exhorté le président de la république à ne pas continuer dans cette voie. Pour lui, « le gouvernement s’est fourvoyé sur ce sujet ».
Pour l’ancien ministre il n’y a pas d’autre recette que de baisser la dépense publique qui ne cesse d’augmenter en passant de 375,4 milliards d'euros l’an dernier à 379 milliards d’ici la fin de l’année 2013. Pour lui, le Président n’a qu’une seule constance qui lui permettra de tenir le cap pendant les trois ans et demi qui reste : « il est vigoureusement mou et à mon avis la réalité le rattrapera, il sera obligé de changer de cap, si tenté qu’il en ait un ». Mais avec Brice Hortefeux, il y en a pour tout le monde.
François Bayrou a dû avoir les oreilles qui lui ont sifflé pendant l’émission. Pour l’eurodéputé et ancien ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy, il ne fait aucun doute que François Bayrou a permis la victoire de François Hollande. « Il est celui qui aidé François Hollande à devenir Président de la République. Ce n’est pas un jugement. C’est une observation. Donc, je pense que pour sortir du socialisme on n’est pas obligé de choisir celui qui nous y a fait rentrer ». En ce qui concerne le Front National, il est clair « il ne faut pas en faire l’alfa et l’oméga de la vie politique. Ensuite il ne pas faut pas abandonner de thèmes, le social ce n’est pas que le Parti Socialiste et la sécurité, la justice et l’immigration ce n’est pas le pré carré du Front National et il dénoncer les dangers que fait courir le FN à la France et aux français notamment en matière économique et sociale avec par exemple la sortie de l’euro qui « couterait 1 million d’emplois ».
A l’écouter, il n’y a donc qu’un seul parti capable de ramener la France dans sur le bon chemin : le sien, l’UMP. Il lui reste un gros travail à fournir : convaincre les Français.