Quelques jours après la médiatisation de son histoire d’amour et de sa rupture, dans quel état d’esprit se sent le président François Hollande ? Ses déclarations publiques ne révèlent rien sur ses émotions. Probablement soucieux de l’humeur de notre chef d'Etat, Le Canard Enchaîné s’est efforcé, dès lors, d’obtenir anecdotes et autres confidences de la part de son entourage. Si d’après le journal satirique « le microcosme socialiste, dans son ensemble, a respecté la consigne : un silence pudique », une source a néanmoins déclaré avoir vu François Hollande « très soulagé ». Soulagé, et même enclin à blaguer.
Un proche anonyme de l'Élysée affirme ainsi qu’en apprenant que Valérie Trierweiler avait posté un tweet 100% émotion à sa sortie de l'Élysée, François Hollande aurait plaisanté devant quelques collaborateurs. Et de commenter : « s'il y a des gens qui souhaitent quitter l'Élysée pris par l'émotion, ils doivent me le dire dans les prochains jours ».
Pour rappel, voici le tweet posté par l’ex-première Dame
Toute ma gratitude va à l'extraordinaire personnel de l'Elysée. Je n'oublierai jamais son dévouement ni l'émotion au moment du départ.
— Valerie Trierweiler (@valtrier) 25 Janvier 2014
Bien que dimanche, des dizaines de milliers de Français mécontents demandaient sa démission – et que Béatrice Bourges du Printemps français allait jusqu'à entamer une grève de la faim –, le président de la République gèrerait sans stress sa rupture. Au Pays-Bas et en Turquie, il a fait quelques allusions discrètes à sa situation, avec l’humour qu’on lui prête souvent et son sens de la formule habituel. En visite à Ankara, un membre du gouvernement l’a trouvé « disert, chaleureux, toujours plaisantin », comme il l'a confié au Monde. Alors que Candan Erçetin, une chanteuse turque, interprétait « Je ne regrette rien » d’Édith Piaf, il aurait lancé, un large sourire aux lèvres, des « regards appuyés » à ses ministres. Au Pays-Bas, en apprenant que deux femmes étaient à la tête de chaque chambre du Parlement, il a déclaré, devant son auditoire : « Deux présidentes, ce n'est pas en France que l'on verrait cela ». Décidément, toujours le mot pour rire.
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