Après avoir tracé les grandes lignes de son programme dans une longue interview au Figaro Magazine, Nicolas Sarkozy s’est invité sur le plateau de Laurence Ferrari afin d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle. Ce fut une entrée en campagne tout en douceur et en complicité : le président de la République a choisi de faire ses premiers pas de candidat en terrain connu et d’éviter soigneusement les journalistes susceptibles de le pousser dans ses retranchements. Sous le regard bienveillant de ses intervieweurs, Nicolas Sarkozy a réalisé une opération de communication soigneusement préparée. Mais en ayant recours à ce journalisme de complaisance et de connivence qui sidère les Anglo-Saxons, le président-candidat a commis une erreur.
Contrairement à ce que ses partisans les plus forcenés persistent à affirmer, Nicolas Sarkozy est dans une situation impossible. À moins de soixante-dix jours de l’élection présidentielle, il accuse un retard de près de vingt points sur François Hollande dans les intentions de vote pour le second tour de scrutin. Le président de la République n’est jamais parvenu à faire oublier...Lire la suite de l’article sur le site de la Revue des Deux Mondes.
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