Le Parlement a définitivement adopté lundi la loi qui instaure le 11 novembre comme journée « en hommage à tous les morts pour la France ». Ce jour férié ne sera donc plus uniquement dédié à la commémoration de l’armistice de 1918 et des morts de la Première Guerre mondiale. Cette nouvelle loi fait aussi obligation aux communes d’inscrire sur leurs monuments aux morts les noms de tous ceux qui se sont vu reconnaître la mention « mort pour la France ». Ce, quel que soit le conflit au cours duquel ils ont combattu.
Cette loi avait été annoncée par Nicolas Sarkozy à l’occasion des célébrations du 11 novembre dernier. Seul le groupe des députés du Front de gauche a voté contre ce texte, qui précise, à l’initiative du Sénat, que « cet hommage ne se substitue pas aux autres journées de commémoration nationales ».
Le secrétaire d’État aux Anciens Combattants, Marc Laffineur, a quant à lui souligné devant l’Assemblée la nécessité de faire évoluer le 11 novembre, alors que les derniers anciens combattants de la Première Guerre mondiale ont disparu. De même, ce texte a pour but selon lui d’ «honorer la 4e génération du feu », suite aux deux guerres mondiales et aux conflits coloniaux.
Crédit photo : Le secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants, à la rencontre des associations d'anciens combattants, à Houilles (78), le 14 novembre 2011 / Jacques Robert
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