Morgane Merteuil : Nous espérions avoir certaines réponses, notamment sur l’abrogation du délit de racolage passif. Et nous avons eu la confirmation que ce n’était pas à l’ordre du jour. Najat Vallaud-Belkacem connait nos arguments. Elle cherchait simplement à cerner nos parcours personnels pour mieux les instrumentaliser afin que l’on apporte notre caution à l’abolition de la prostitution.
M. M. : Parce qu'elle ne menait nulle part. Notre discussion nous a aussi montré qu’elle connaissait parfaitement les rapports recommandant la décriminalisation du travail sexuel, mais pourtant elle ne renonce pas, ni à l’abolition, ni à la pénalisation. On a donc décidé d’arrêter de jouer à faire semblant de discuter.
M. M. : Cela fait longtemps que l’on demande sa démission, pas seulement depuis mercredi. Et on n’a jamais eu vraiment beaucoup d’espoir avec sa nomination : Najat Vallaud-Belkacem n’a aucune culture féministe. Aujourd’hui nous demandons sa démission et l’abrogation du délit de racolage sans conditions.
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