En procès contre les auteurs de « La Frondeuse », Christophe Jakubyszyn et Alix Bouilhaguet, Valérie Trierweiler a reçu le soutien de son compagnon François Hollande et du ministre de l’Intérieur Manuel Valls. Tous deux dénoncent des affabulations des biographes de la Première dame. Le chef de l’État, qui a rédigé sa missive sur un papier sans en-tête, a écrit à titre personnel au tribunal de grande instance de Paris. Il dément avoir écrit à Patrick Devedjian pour que ce dernier lui organise une rencontre avec le Premier ministre de l’époque Édouard Balladur. Les auteurs de « La Frondeuse » assurent en effet qu'une lettre certifie cette demande datant d’il y a presque vingt ans.
Manuel Valls accuse quant à lui Christophe Jakubyszyn d'avoir déformé ses propos, recueillis au cours d'un entretien en juin 2012. « Les propos qui me sont prêtés, dans ce livre, sont souvent approximatifs, partiels et sortis de leur contexte », a-t-il écrit sur un courrier à en-tête de son ministère. Un geste qui a déclenché l’ire des figures de l’opposition puisque l’affaire censée rester dans la sphère privée devient tout à coup publique. Un communiqué de l'UMP signale que « dans les 60 engagements de François Hollande, au titre de l'engagement n°53, celui-ci avait promis d'interdire les interventions du gouvernement dans les dossiers individuels ». Ces missives « peuvent légitimement être considérées comme un moyen de pression tant sur le tribunal de grande instance de Paris que sur l'ensemble des journalistes couvrant l'événement ».
Crédit photo : Jacques Witt/Pool/ABACAPRESS.COM
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