« M. le président, la prochaine fois, évitez le scooter », suggère le loueur Sixt dans une publicité pleine page visible dans la presse. Avant de refiler le bon tuyau à François Hollande : « Sixt loue des voitures avec vitres teintées ». Le message est clair, le GayetGate, c’est la faute du scooter. La méthode de Sixt n’est pas nouvelle : rebondir sur l’actualité culturelle, politique ou médiatique permet de faire parler. Pour preuve, aujourd’hui, la publicité du loueur de voiture amuse Twitter. On se souvient, il n’y a pas si longtemps, d’Ikea qui tente un « t’es une chaise et tu as pas de coussin ? Non mais HÄLLO quoi », HÄLLO étant une référence de coussins du géant suédois. Dans le même genre, après l’affaire Cahuzac, un mannequin confiant « je l’avoue : j’ai un compte aux 3 Suisses » pour la marque de vente par correspondance.
Bon détournement du #GayetGate par le loueur Sixt ;) pic.Twitter.com/L2ZiwYGJak
— Thomas Joubert (@tomjoubert) 16 Janvier 2014
Sixt fait fort, en faisant preuve de réactivité : le GayetGate est encore au cœur de l’actualité, et si les médias français font de leur mieux pour traiter le sujet avec des pincettes, les internautes s’en donnent à cœur joie. On a vu passer le jeu de mots « Trierweiler moins pour Gayet plus », et autres bons mots sur l’intimité de François Hollande… Mais par des twittos (plus ou moins) anonymes.
Que l’affaire soit récupérée par Sixt à des fins commerciales peut laisser songeur, quand on sait que le président a, encore récemment, appelé au respect de sa vie privée. Quant à cette manière de l’apostropher, en lui donnant des astuces de discrétion adultérine, c’est quand même grossier.
>> Sixt est coutumier de ce genre de buzz <<