Le 1er juillet dernier, le Centre d’hébergement d’urgence parisien pour les femmes Yves Garel (38 places) a été fermé. Un nouveau centre a alors été créé dans l’ancien hôpital Jean Rostand d’Ivry-sur-Seine. Mais cet établissement de 52 places doit lui aussi fermer le 31 mai prochain. Le Samu social lance un cri d’alarme. L’association diffuse une campagne web « Cauchemar de femme » pour dénoncer cette fermeture abusive. L’agence Publicis, historiquement impliquée au côté du Samu social de Paris a imaginé une vidéo interactive pour interpeller le grand public sur le sort de ces femmes et sur l'importance de pérenniser de tels refuges.
« Pour que le centre reste ouvert, partagez cette pétition »
Le film, disponible sur le site Cauchemardefemme.fr, nous plonge dans la rue, aux côtés d’une jeune femme. Il fait nuit. On comprend qu'elle va dormir dehors. Un groupe d’hommes commence à l’agresser, elle s’enfuit, les hommes la poursuivent, elle cherche à se réfugier dans un centre mais la porte est close. Un message s’affiche sur l’écran : « Pour que le centre reste ouvert, partagez cette pétition ». Ce film violent, haletant, nous plonge au cœur de l'action, et nous rend complice de la terrible issue qui se profile. C’est le réalisateur Frédéric Schoendoerffer qui signe gracieusement ce spot coup de poing. A travers cette campagne, le Samu social tire la sonnette d’alarme sur la situation des femmes dans la rue et sur les drames qui s’y jouent. L’association rappelle l’importance de centres adaptés pour protéger les femmes.
Voir la vidéo choc de la campagne « Cauchemar de femme »
Voir le site de la campagne « Cauchemar de femme »
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