Le gouvernement est « déterminé à ne pas laisser tomber » les associations caritatives en cas d’abandon du programme européen d’aide aux démunis (PEAD), « mais je ne suis pas sûr que les gouvernements grec, espagnol ou portugais auront les moyens de faire de même ». C’est ce qu’a indiqué Bruno Le Maire, le ministre de l’Agriculture, dans un entretien au quotidien La Croix publié ce jour.
En effet, très utilisé en Europe pour distribuer de l’aide alimentaire, le PEAD est contesté par une minorité d’États. Le ministre de l’Agriculture a ainsi récemment tenté de rallier, lors d’une tournée en Europe, les six pays faisant blocage au maintien du programme : l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la République tchèque, le Danemark et la Suède. Ne se disant ni optimiste ni pessimiste mais déterminé, Bruno Le Maire a indiqué avoir « mené un intense travail diplomatique pour sauver ce programme. Mais il ne faut pas se le cacher : la négociation est très difficile. »
Appelant à faire « le choix de la solidarité », le ministre a estimé qu’un rejet de la proposition de la Commission de renouveler le PEAD serait un échec pour l’Europe.
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