version blondin :
Vous êtes un vrai cowboy impassible et taciturne qui mâchonne des bouts de cigarillos toute la journée (blondin dans « Le Bon, la Brute et le Truand »).
version blonde :
Vous être divorcée, un peu perdue et prête à suivre le premier cowboy venu (Roslyn dans « Les Désaxés »).
= > enfilez un bootcut. Irremplaçable si vous êtes d’humeur Far West. Ce jean s'appelle ainsi parce que, légèrement évasé en bas, il permet de porter l’indispensable paire de bottes (boots) en dessous du pantalon. Clairement, c’est aussi le jean qui met en valeur la silhouette de tout un chacun. Moulant juste ce qu’il faut, il fait la jambe longue.
version flare :
Vous êtes un ado rebelle fan de Pink Floyd et de David Bowie (Zachary dans « C.R.A.Z.Y »).
=> enfilez un flare : À mi-chemin entre le jean pattes d’éléphant et le jean droit. Moulant au niveau de la taille et des fesses et large partout ailleurs, il a l’avantage de flatter très clairement votre derrière.
Version pattes d’éléphant :
Vous êtes un hippie qui vit dans Central Park (Woof dans « Hair »).
=> enfilez un patte d’éléphant : ce jean s’élargit à partir du genou jusqu’au bout du pied, galbe les hanches et affine la silhouette. Allez-y carrément avec des talons et une blouse légère à la Birkin, pour un effet d’optique longues jambes et prenez la peine de faire un ourlet pour éviter qu’il ne ratisse le trottoir. Très conseillé également avec le patte d'eph' : le gilet brodé et la tignasse de dégénéré.
version wild :
Vous êtes en cavale avec votre best friend, vous n’avez plus de soutien-gorge et plus rien à perdre (Thelma et Louise dans « Thelma et Louise »).
version parisienne :
C’est mai 68, vous avez 20 ans, une frange et vous parlez peu (Lilie dans « Les amants réguliers »).
=> enfilez un straight. Rien de plus authentique, le jean straight (« droit ») passe partout. La preuve, il rend aussi bien sur la banquette d’une Ford décapotable au beau milieu de l’Arizona que sur celle d’un café du Quartier Latin.
version junkie :
Vous êtes un jeune marginal d’Edimbourg perdu en pleine dépression économique avec sa bande de potes psychopathes et héroïnomanes (Mark dans « Trainspotting »).
version girly :
Vous êtes une fanatique de vintage, désespérément amoureuse, tout comme votre meilleur ami, d’un bellâtre aux allures de dieu grec (Marie dans « Les amours imaginaires »).
=> enfilez un slim : Rien de plus moulant, rien de plus rock, le slim se resserre partout et jusqu’aux chevilles. Quant au skinny, il est encore plus moulant que le plus moulant des slims. Rien de tel pour galber les silhouettes dégingandées en proie aux affres de la drogue et/ou des amours malheureuses.
version punk :
Vous êtes bassiste, guitariste, batteur ou groupie, qu’importe, vous êtes punk (Sid dans « Sid and Nancy »).
version casual :
Vous êtes une pré-ado tourmentée au front moite, vous avez grandi plus vite que votre jean (Charlotte dans « L'Effrontée »).
=> enfilez un cropped : Qu’est-ce que c’est ? tout simplement un jean un peu court qui dévoile les chevilles, il est également appelé « feu de plancher » ou 7/8. La version punk, naturellement doit être consciencieusement déchirée et portée avec un perfecto taché de bière. Si le cuir vous effraie, le cropped (qui laissera apercevoir vos chevilles graciles) passe très bien avec une marinière et des baskets en toile (cf. Charlotte).
version originale :
Vous êtes Kurt Cobain (Le héros dans « Last Days »).
version française :
Vous êtes toujours amoureuse de Kurt Cobain (Fleur dans « Le Premier jour du reste de ta vie »).
=> enfilez un boyfriend. Il fonctionne bien si vous êtes un type grunge, et aussi si vous voulez faire croire que vous sortez avec un type grunge. Car c’est là le concept du « boyfriend » : un brin trop large, en général délavé, le plus souvent retroussé à la cheville, le jean boyfriend s'appelle ainsi car vous êtes censée l’avoir emprunté dans le placard de votre moitié.
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