Avez-vous un grigri ?
Oui, j’ai quelques « trucs », comme par exemple mes deux bagues, ma montre et mes boucles d’oreilles. Elles ne me quittent quasiment jamais.
Si je dois garder un numéro sous le coude, c’est celui des gens que j’appelle souvent, comme mon fils, mon père et l’une de mes grandes amies.
J’emporte à chaque fois beaucoup de livres, des scénarios à lire, des films à regarder en DVD… Florence Seyvos, avec qui j’écris et qui est une écrivaine formidable qui a sorti un livre magnifique il n’y a pas longtemps - Le garçon incassable -, m’a fait connaître une auteure qui s’appelle Loïs Lowry, publiée à l’école des loisirs : j’ai cinq ou six de ses livres que j’ai mis de côté et que je réserve pour mon prochain tournage.
Comme on passe du temps en tant qu’actrice dans les loges, pour moi il y a beaucoup de parfums évocateurs : les parfums de la crème que nous met la maquilleuse, de la poudre, du lait démaquillant après la journée de tournage, de la lotion, le parfum des produits qu’on peut nous mettre sur les cheveux. Mais il y a aussi celui des projecteurs quand ils ont beaucoup chauffé toute la journée, ça c’est une odeur bien particulière.
En fait, on parle assez rarement de la musique du film lors d’un tournage, mais chaque film me fait écouter des musiques différentes. Là par exemple, pour le film de Claude Duty, j’écoutais beaucoup de chansons de variété, parce que Claude lui-même me fait penser à une chanson de variété ! Une en particulier m’a accompagnée, La maison où j’ai grandi de Françoise Hardy, qui me fait penser à mon personnage de Jeanne Millet dans Chez nous c’est trois.
Geek ? Non, je ne suis pas geek du tout !
Oui, j’ai cette écharpe (elle sort de son sac une étole rouge, ndlr). Elle me sert tout le temps, pour toutes les saisons.
La Normandie.
C’est un sac, et les anses sont cassées (rires) et comme j’ai beaucoup voyagé pour Camille redouble, je n’ai pas enlevé les rubans autocollants qu’on met dans les aéroports, donc il est plein d’étiquettes et de rubans… Il a beaucoup voyagé, ça se sent !
Le scénario, que j’ai bien sûr toujours avec moi. Et puis de très bons écouteurs, que Stéphane Thiébaut, le mixeur de Camille redouble, m’a offerts pour écouter de la musique.
Je suis à l’affiche de Chez nous c’est trois, de Claude Duty, où j’incarne Jeanne Millet, réalisatrice dans une mauvaise passe, qui part en province pour y présenter l’un de ses premiers films. Son itinéraire va lui faire franchir plusieurs frontières entre amour et amitié, espoir et déception, cinéma et quotidien routinier.
Comédie dramatique de Claude Duty, avec Noémie Lvovsky, Marie Kremer, Stéphane De Groodt
Durée : 1h28, en salle le 17 juillet 2013
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