Il se dévoile dans une interview accordée au magazine Gala parue le 17 juillet. Amor Ouni est le styliste de Valérie Trierweiler et veille sur la garde-robe et le look de la Première dame depuis ses premiers pas à l’Élysée. Le styliste de 31 ans a rencontré Mme Trierweiler il y a trois ans, alors qu’il était chargé du stylisme de l'intégralité des programmes de la chaîne D8, sur laquelle la journaliste animait une émission.
« Avant chaque dîner officiel ou déplacement à l’étranger, je sélectionne des boutiques, je récupère quelques tenues, explique-t-il. Puis trois ou quatre jours avant l’événement, je me rends à l’Élysée pour faire essayer quatre silhouettes pour un look et nous choisissons ensemble. » Anticiper et essayer avant le jour J : on garde l’astuce.
« Pour les soirées, détaille Amor Ouni, nous privilégions les robes très féminines avec un beau décolleté. Dans la journée, les tailleurs pantalons resserrés sur les chevilles et des hauts agrémentés de détails originaux : un cordon, des boutons dorés ou un décolleté géométrique ».
Pas de liberté absolue pour le styliste et la Première dame, qui se doivent de respecter à la lettre différents protocoles. « Les services du protocole me font parvenir avant chaque visite d’État une fiche très précise, confie Amor Ouni. Par exemple, pour le déplacement en Chine, il était mentionné d’éviter le blanc, couleur du deuil, et le jaune, une tonalité érotique. »
La Première dame a banni de ses placards les ballerines : trop plates, elles ne font pas de jambes avantageuses et sont « peu flatteuses pour la silhouette ». En revanche, « nous aimons tous les deux les platform shoes et les chaussures à talons », révèle le styliste. Côté sacs à main, Valérie Trierweiler apprécie le minimalisme : « En général, je choisis avec elle un sac petit format qui contient un rouge à lèvres et un téléphone, plus pratique pour galoper toute la journée. »
« Les vêtements unis passent généralement mieux en photo. Pour les couleurs, c’est plutôt du sombre en hiver. Valérie Trierweiler s’autorise des tons un peu plus punchy avec les beaux jours. » On aura ainsi vu la Première dame en total look rose shocking lors des défilés du 14 juillet.
L’idée étant de « ne pas choquer les Français », le styliste confie avoir opté pour un look « normal chic » : « Pas ostentatoire, pas surgriffé, sobre, mais efficace ». Valérie Trierweiler mélange ainsi les vêtements haut de gamme et milieu de gamme. Tara Jarmon et Gérard Darel côtoient ainsi Dior et Saint Laurent.
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